Grosse angoisse pour les participants en raison des difficultés d’approvisionnement en carburant.  Ouf… Le car arrive. En route !!!

 

Arrivée sous un soleil magnifique

Première étape de la journée : la visite de la cathédrale.

 

Rencontre avec la guide Maison des pèlerins de Saint Jacques de Compostelle

 

Construite au 13ème siècle, elle succède à une église plus petite déjà étape du pèlerinage de St Jacques de Compostelle. Elle a été agrandie pour abriter une relique très précieuse : la tête de St Jean-Baptiste achetée à Byzance. Cette relique attire alors de nombreux pèlerins, source de revenus appréciables.

Par ses dimensions, c’est le plus vaste édifice gothique de France :145m de long, 70m de large et la plus haute nef du monde. Le peuple ne sachant pas lire, le seul moyen de faire connaître ” l’histoire sainte ” était de la sculpter comme une bande dessinée pédagogique.

 

Au cours du nettoyage de la cathédrale ( 30 ans ), des traces de la polychromie qui couvrait les édifices religieux au moyen-âge ont été mises à jour., par exemple du bleu et du doré sur le vêtement de la Vierge.

A droite de la Vierge : les statues représentent des épisodes de sa vie ( l’Annonciation avec l’Ange Gabriel… )

A gauche : les Rois mages, Hérode, la reine de Saba.

 

Le portail central est consacré à Jésus ” Le Beau Dieu “. Le nettoyage a révélé des yeux bleus.

Au-dessus de la statue : le Jugement dernier, Jésus sépare les bons des méchants, ces derniers sont poussés violemment par un diable dans la gueule d’un animal vorace. Sur le dernier étage du portail, les bons entrent au Paradis tandis que les méchants brûlent dans la chaudière.

A gauche de la statue: les Apôtres dits ” manuels ” avec les instruments de leur supplice ( St Pierre et sa croix )

A droite : les Apôtres dits ” intellectuels ” ( St Paul et son épée )

Sur le dernier portail : Saint Firmin venu d’Espagne  a évangélisé la région d’Amiens au 3ème siècle et y a subi le martyre.

 

L’intérieur surprend par sa grande clarté. Cela est dû aux nombreuses ouvertures. Beaucoup de vitraux ont été détruits au cours de deux catastrophes.

La nef est la plus haute des cathédrales françaises : 42,50m.

 

 

Les clôtures de choeur ( 15ème siècle ) du côté sud racontent la vie de St Firmin, entre autre sa décapitation ( bourreau habillé de couleurs agressives ) et la découverte de son corps intact trois siècles après sa mort par St Sauve.

Quelques vitraux subsistent heureusement. Certains sont authentiques, d’autres restaurés et enfin d’autres modernes ” à la manière de ” .

 

La clôture de choeur du côté nord évoque la vie de St Jean- Baptiste reconnaissable à sa tunique en peau de mouton.

 

Tombeau en bronze du premier évêque bâtisseur Evrard de Fouilloy ( de 1220 à 1222 )

Centre du labyrinthe

Les pèlerins, qui ne pouvaient pas se rendre à Jérusalem parcouraient le labyrinthe à genoux ( 234m )

Entre le 21 et 24 juin, vers 8h45, un rayon de soleil traverse la cathédrale de part en part en suivant l’orientation d’une des branches de la croix.

 

Notre guide est passionnante mais nous avons un autre rendez-vous. Il est temps de partir pour le restaurant.

Un peu de marche… Pas le temps de s’arrêter pour profiter de certains lieux sur le parcours qui nous mène au quai Belu !

Le restaurant ” Le Quai ” où nous déjeunons est situé dans le quartier Saint Leu, au bord de la Somme.

Nous avons hâte de découvrir quelques plats régionaux : ficelle picarde, pâté picard, Potjevleesch à la bière Anosteke, rabote picarde par exemple.

Potjevleesch

Après avoir repris nos forces, nous rejoignons le lieu de départ pour la visite, en barque, des Hortillonnages.

 

Pas d’inquiétude, il y a des gilets de sauvetage

Un sympathique batelier nous explique que les Hortillonnages s’étendent sur 300ha dans un lacis de canaux alimentés par la Somme et l’Arve. Ces jardins sont d’anciens marais drainés par les Romains qui les cultivaient. Au siècle dernier, un millier de maraîchers, les hortillons, vendaient aux amiénois leurs fruits et légumes. Au début des années 70, ils ont créé une association afin de s’opposer à un projet d’assèchement pour y construire des routes. Actuellement, dans ce site ” classé “, il ne subsiste plus que 4 maraîchers. Des maisons de week-end, des arbres fruitiers et des fleurs les ont remplacés.

Au cours de notre promenade, nous croisons un héron cendré, des grèbes huppées et des canards à col vert.

 

Sur cette photo, au fond, nous apercevons la flèche de la cathédrale. Datant du XVIème siècle, haute de 112,70 m, elle est recouverte de feuilles de plomb et Violet Le Duc l’a utilisée comme modèle pour construire celle de Notre Dame de Paris.

Et encore quelques vues…

 

Après cette merveilleuse promenade, nous disposons d’une heure avant de rejoindre notre car.

Beaucoup de participant(e)s en profitent pour effectuer quelques emplettes gourmandes au magasin ” Trogneux “”, chocolatier et réalisateur des fameux ” macarons d’Amiens ” depuis 1872.

L’arrière de la cathédrale et la Place St Michel

 

L’heure du retour a sonné !

 

 

 

P-S : merci à Françoise, Gérald et Marilyne pour leur participation.

 

 

 

 

Un peu d’histoire pour commencer…

Le château d’Ecouen, bâti de 1538 à 1555, était la propriété d’Anne de Montmorency, grand seigneur de la Renaissance, et de son épouse Madeleine de Savoie.

A partir de 1632, il revient aux Condés suite à la disparition du Connétable Henri ll de Montmorency ( décapité ).

Confisqué à la Révolution, il est sauvé en 1806 par Napoléon 1er qui y installe la première maison d’éducation pour les filles des membres de la Légion d’honneur.

En 1962, il est cédé au ministère des Affaires culturelles. il est alors transformé en un musée de la Renaissance. Ce dernier est constitué en partie avec des collections Renaissance du musée de Cluny. Nous y trouvons également du mobilier, des boiseries, des tapisseries, de la céramique et des émaux du XVIème et du début du XVIIème siècle. Les objets proviennent de France, d’Italie et des anciens Pays-Bas.

 

Tout le monde étant arrivé à bon port, en route pour la visite !

 

Entrée du domaine Esplanade devant le château Aussi beau que ceux de la Loire

 

 

 

La visite débute par la chapelle ( 1544 ). Nous y découvrons une magnifique reproduction de ” La Cène ” de Léonard de Vinci. Les vitraux éclairés par le soleil apportent des touches de couleurs supplémentaires.

 

Voutes peintes supportées par des ogives, présence des monogrammes A et M Retable de la Passion orné de plaques d’émail

 

Poursuivons la visite

 

De splendides et immenses tentures ( 1510-1520 ) racontent l’histoire de David et Bethsabée.

 

Pavement exécuté pour le château ( 1542 ) Coffre vénitien

Banc d’orfèvre au coffre de marqueterie

Notre visite s’achève sur une oeuvre exceptionnelle : la Nef dite de Charles Quint. C’est une horloge d’origine germanique. Elle se compose d’un nombre incroyable de petits automates qui se mettent en mouvement chaque heure. Le tir du canon ( de la fumée s’en échappe ) est la dernière action.

 

Nous nous rendons ensuite au restaurant du château. Des mets appréciés de toutes et tous terminent cette belle matinée.

La joyeuse équipe

 

Après-midi libre: certains vont visiter l’église Saint-Acceul ( 16ème siècle ) qui se trouve en contre-bas, tandis que les autres vont se promener dans les jardins.

 

 

Un grand merci à Françoise, notre guide bénévole, qui a contribué à la réussite de cette sortie.