Comme chaque année, cette manifestation intergénérationnelle est attendue avec impatience aussi bien par tous les membres de l’association que par les Villeparisiens, petits et grands. Après une semaine de pluie, l’inquiétude est grande pour ce samedi. Mais, bonne surprise, le soleil est de la partie !

La foule grandit devant le Centre Culturel où se font les inscriptions et la constitution des équipes. Quel brouhaha ! Pas facile d’entendre les noms des participants pour les inscrire. 

Ouf ! Les équipes se forment. Les 14 équipes ( 101 participants de 3 à 84 ans ) partent à la découverte de la ville… Mais pour cela, il faut résoudre les énigmes, trouver les mots de passe en rapport avec ” Les inventions et innovations technologiques du XXème siècle qui ont changé notre vie “.

Un petit en-cas à l’arrivée est bien agréable.

L’arrivée

 

En attendant que toutes les équipes aient terminé le parcours, les premiers arrivés discutent, remplissent la grille de mots croisés réalisée par Gérard, profitent du soleil tandis que les enfants découvrent les jeux apportés par le personnel de la ludothèque.

 

 

Toutes les équipes sont présentes. Le Maire, Mr Bouche, et la conseillère départementale, Mme Abreu, nous ont rejoints.

 

L’heure du tirage de la tombola approche mais avant, Bernard, le président de notre association, rassemble tout le monde dans le jardin pour quelques discours.

Tout d’abord, il remercie Mr Bouche et Mesdames Abreu et Digard pour leur fidèle participation, puis nos sponsors sans lesquels notre tombola n’existerait pas; un dernier remerciement pour nos partenaires : la Maison des jeunes et la ludothèque. IL rappelle aussi que la sécurité du parcours du circuit est assurée , comme chaque fois, par la police municipale.

des membres de la ludothèque

 

Ensuite, il donne la parole à Mme Abreu, Mme Digard et Mr Bouche. Tous expriment leur grande satisfaction de participer à cette belle rencontre intergénérationnelle.

 

Le moment du tirage de la tombola est arrivé ! 

Bernard propose à deux enfants d’y procéder.

 

Un des 40 sacs à dos confectionnés par Danielle contenant plusieurs lots

 

Pendant que les derniers participants s’éloignent, deux Citadines préparent notre apéritif-dinatoire pour clôturer cette journée.

 

La table se remplit…

 

 

Un moment convivial pour terminer une belle manifestation …

 

Comme chaque année, la saison de nos manifestations débute par notre participation au Forum des Associations qui se tient au parc Balzac. A cette occasion, nous pouvons  faire découvrir les buts et les différentes activités de notre association.

Dans notre stand, des panneaux  permettent de renseigner les personnes intéressées mais surtout, au cours de la journée, les Citadines sont là pour les accueillir chaleureusement.

 

 

 

 

 

 

Les panneaux…

 

 

 

Nous voilà de retour à l’étang de Maulny pour notre pique-nique.

Contrairement aux jours précédents, plus besoin des parapluies ! Les tables peuvent être installées sous les arbres.

Un vrai régal pour les yeux ! Admirez ces fleurs joliment disposées. Mais résisteront-elles à la chaleur ? Regardez-les bien… Pas d’inquiétude. Elles sont fausses. Plus d’un s’y tromperont.

Un moment de repos bien mérité

Peu à peu, les participants arrivent. Voilà Mr le Maire qui, à notre grand plaisir, va partager notre repas.

Passons à l’apéritif ! Il est temps de déguster ces délicieux amuse-gueules préparés par quelques membres des Citadines

Arrivée de Mme Digard

Après une telle mise-en-bouche, nous avons hâte de découvrir la suite.

 

Un petit aperçu des plats que, grâce à cuisinier et cuisinières, nous pouvons savourer: salade tunisienne, taboulé, salades piémontaises, salade de pâtes, salade d’haricots verts, salade de carottes.

Encore une ou deux photos entre amies…

…et, comme chacun sait ” même les meilleures choses ont une fin “, c’est l’heure de débarrasser les tables, enlever les nappes, rassembler les chaises et plier les tables.

 

 

Une belle journée !!!

 

 

PS : un grand merci à Evelyne, Dominique, Danielle, Laasad, Jocelyne, Juliette, Gérald, Bernard, Jacqueline et Claudine.

 

 

 

 

Un grand rassemblement devant le Centre Culturel Prévert se forme dès sept heures moins le quart ce 28 mai. Une manifestation si matinale ??? Mais non, c’est la grande sortie de l’année pour notre association et à 7h le car se met en route pour Saint Valéry-sur-somme.

Etant donné la pluie qui persiste depuis plus d’une semaine, pouvons-nous espérer une accalmie ? Quand nous arrivons à la place du Jeu du Battoir, le guide pour la visite de la cité médiévale est bien présent pour nous accueillir mais la pluie aussi. Elle sera notre compagne de voyage pour toute la journée !

 

Quelques mots au préalable sur la ville de Saint-Valery :

– un passé maritime depuis le Moyen-Age avec un essor au XVIIIème

port commercial florissant avec la construction d’un entrepôt de sel dans les années 1730 mais à la fin du 18ème l’ensablement de la baie réduit la profondeur du port et la suppression de l’impôt de la gabelle met fin à cette activité

grâce au développement des lignes ferroviaires en 1858, la ville devient une station balnéaire, activité toujours actuelle.

2500 habitants recensés mais ce nombre triple en période estivale; grâce à la limitation des constructions nouvelles, la ville conserve son charme.

 

Nous nous arrêtons un instant devant une plaque commémorative en l’honneur de Jeanne d’Arc. Elle rappelle qu’en décembre 1430 Jeanne d’Arc, prisonnière, a été amenée du Crotoy à Saint Valery pour y être emprisonnée.

Avant de pénétrer dans la cité par la Porte de Nevers ( ou porte du bas ), admirons les remparts évoquant le passé de ” ville forte ” de cette ville.

 

La porte franchie, nous empruntons un passage qui débouche sur le remparts hauts de 23m.

Sur la droite, l’église Saint-Martin classée monument historique en 2022

Au-dessus, construction effectuée afin de permettre au curé de se rendre du presbytère à l’église sans risquer de se faire attaquer

L’esplanade

La baie de Somme

 

Quelques mots sur l’église Saint-Martin située sur les remparts de la ville et qui veille sur la Baie de la Somme: 

– en 1475 elle fût entièrement incendiée sous les ordres de Louis XI afin que la ville ne soit pas livrée aux Anglais ( guerre contre Charles le Téméraire ).

– reconstruite entre le 15ème siècle et 1559.

– remarquable par ses murs en damier, alternant silex taillés et pierres.

– sa structure architecturale : roman et gothique.

Entre les deux arcades: échiquier, signature du tailleur de silex

Partie épargnée par l’incendie

 

– sa particularité : elle possède deux nefs jumelles.

 

Sur la tribune de l’orgue ( construit au 16ème, restauré au 17ème et 18ème, reconstruit à la fin du 19ème ), la fresque représente une partie de la tapisserie de Bayeux. Elle rappelle qu’en 1066 Guillaume le Conquérant ( Guillaume II ), alors Duc de Normandie s’embarqua à Saint Valery  avec 12 000 hommes, 800 marins et 2500 chevaux pour conquérir l’Angleterre ( bataille d’Hastings ).

 

Vitrail de Ste Marie-Madeleine

Vitrail de St François d’assise

Statue en bois de la Vierge à l’enfant : à l’origine sculptée comme figure de proue d’où son long cou

La chapelle des marins avec des ex-voto marins ( miniatures de bateaux )

 

Situé entre ces deux chapelles, le tableau du haut représente l’apparition du moine Gualaric à Hugues Capet dans un rêve : il lui aurait demandé de récupérer ses reliques et de les ramener à Saint Valéry; il lui promettait alors que lui et sa descendance jusqu’à la cinquième génération seraient roi de France.

Un peu d’histoire : en 611, le moine Gualaric (Walaric, puis Walric et finalement Valery ) est venu évangéliser la région d’où la présence, par la suite, de ses reliques. Il était réputé pour ses talents de guérisseur.

 

Tableau montrant Hugues Capet, en 981, passant le gué de Blanquetaque avec une centaine de soldats pour s’emparer des reliques du moine

Ces fonds baptismaux sont les vestiges de l’ancienne église

Avant de poursuivre la visite de la cité, un dernier regard sur l’église : une tour massive épaulée de contreforts, une toiture pyramidale qui a remplacé en 1786 une toiture en flèche.

Nous partons alors à la découverte du charme des rues jardin, des maisons colorées.

maison avec mur en damier ce qui permet de penser que sa construction est contemporaine de la restauration de l’église St Martin

Pendant la guerre 39-45, les allemands ont occupé l’ancien Hôtel de police et construit un abri souterrain en face : actuellement sous cette pelouse

Vue sur le chenal de la Somme

Rue jardin

 

Après cette belle promenade, et après avoir dit ” adieu ” à notre excellent guide, nous rejoignons notre car à la place du Jeu du Battoir. Quel bien-être ! Nous sommes à l’abri jusqu’à l’approche du restaurant. Encore quelques pas sous la pluie et nous voilà au restaurant ” Les Bains “.

 

 

Séchés et restaurés, nous pouvons faire un petit tour dans les environs.

Passage reliant la rue de la Ferté au quai Blavet

 

Vers le large

Sur la pointe : feu fixe ( ou lanterne ) d’entrée du port

Estuaire de la Somme à marée montante

 

 

Quelques maisons colorées

 

Nous revoilà devant la terrasse du restaurant

 

Mais l’heure tourne. Il est temps, pour ceux qui vont faire la promenade en bateau, de rejoindre le quai d’embarquement.

 

Les Intrépides sur le quai d’embarquement

 

Notre bateau

Un peu plus loin sur le quai

 

Vues prises de la plateforme arrière

 

Excepté un courageux photographe, nous nous réfugions à l’intérieur…

 

La grue du baliseur : chaque jour, le baliseur vérifie les balises du chenal, parfois il faut en redresser une  ou même en remplacer une

Au cours de la traversée, le capitaine nous signale la présence de phoques sur tribord. Certains ont la chance d’apercevoir au loin une petite tête avant qu’elle ne disparaisse dans l’eau.

Le bateau vire de bord, nous prenons le chemin du retour…

 

Tout le monde descend !

La journée s’achève. Nous partons vers le lieu du rendez-vous avec notre car où nous retrouvons le groupe des marcheurs. En route pour Villeparisis !

 

 

P-S : Merci à Dominique, Evelyne, Laasad, Gérald et Madeleine pour leurs contributions à cet article.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Changement d’emplacement pour notre troc aux plantes… Dans le cadre de la participation de notre association au mois de l’environnement, nous voici installés sur le parking François Mitterrand, devant l’école Barbara. A quelques mètres de nous, les services techniques municipaux et SIGIDURS font une distribution gratuite de compost pour les villeparisiens . A voir la file de voitures qui se forme devant le stand pendant que  les membres des Citadines apportent et installent leurs plantes, c’est un franc succès.

Fait rare pour cette manifestation, le soleil n’est pas au rendez-vous mais l’enthousiasme et l’énergie des Citadines sont toujours là.

Que de plantes !!!

Une contribution, très généreuse, de Truffaut et une, toute aussi importante, des Citadines permettent aux jardiniers amateurs de disposer d’un grand choix pour leurs échanges.

 

 

Oh là là… La pluie s’invite… Malgré cela, la fréquentation de notre stand ne s’en trouve pas pour autant diminuée.

 

 

Mais le temps passe. Il va falloir se dire ” au revoir “… Attendez, avant de se quitter. Juliette, Zoria et Christiane vous ont préparé café, thé et gâteaux. Par ce triste temps, voilà de quoi se réconforter !

 

 

 

Rendez-vous au prochain troc…

 

Quelques rappels…

Il y a 20 ans notre association et la municipalité de l’époque plantaient un Ginkgo-Biloba, derrière les nouveaux locaux techniques, pour se remémorer les évènements ayant marqué le Monde ou, tout simplement, Villeparisis pendant  l’année écoulée. Une nouvelle tradition pour les Citadines était née.

Mais pourquoi avoir choisi cet arbre comme Arbre-mémoire ?

Serait-ce une référence aux médicaments tirés de cet arbre et supposés lutter contre les maladies de la mémoire ?

Ce peut être aussi une référence à l’âge de son espèce, qui aurait 270 millions d’années. Le ginkgo, épargné par les glaciations, a été rapporté de Chine, où il avait survécu, et planté à Utrecht par son découvreur en 1740. Sa culture se répand dans toute l’Europe au XIXème siècle.

Il est aussi appelé ” l’arbre aux 40 écus ” ou ” l’arbre aux abricots “. Ses feuilles passent du vert clair au début de la saison au doré incandescent à l’automne.

Autre particularité, lui seul a résisté à l’explosion de la bombe à Hiroshima alors qu’il se trouvait à 1km de l’épicentre de l’explosion.

 

Chaque année, désormais, en compagnie d’un(e) représentant(e) de la Municipalité et de classes d’une école primaire, les membres des Citadines organisent cette manifestation festive.

L’école Barbara, représentée par deux classes, la Gabrielle avec leurs accompagnatrices et Mme Digard, adjointe au Maire, étaient présentes pour perpétuer cette tradition.

En janvier 2024, chaque membre des Citadines a été très touché de recevoir une carte de voeux créée et rédigée par un ou une élève de classes de l’école Barbara. Chacun(e) y a répondu avec plaisir. C’est dans un joyeux ” brouhaha ” qu’a eu lieu la découverte de son ou sa correspondante.

 

 

 

Après le discourt de bienvenue et de présentation par notre président Bernard, Claudine, Lydia, Jocelyne et Marie-Thérèse ont lu un poème de notre poète Gérard.

” Le gland “ ” Villeparisis “ ” Scènes d’hiver “ ” Je m’en vais par les prés “

 

L’adjointe au Maire, Mme Caroline Digard a exprimé sa joie d’assister à cette rencontre intergénérationnelle.

 

Tous et toutes se sont ensuite présentés et ont fait part de leurs nombreuses passions sportives ou autres.

 

A la fin de ce tour d’horizon, chaque enfant a remis une carte et une jolie rose à sa correspondante ou son correspondant.

Ce bel après-midi s’est achevé par la dégustation de délicieux gâteaux. Un grand merci à nos pâtissières !

 

 

” Attendez les enfants ! Ne partez pas sans votre sachet de friandises confectionnés par Lydia et Danielle. “

 

 

Présentation de notre Livre d’or et d’un sachet de friandises Quelques dédicaces

 

Quelques précisions de dernières minutes apportées par Juliette : L’Arbre-mémoire a été planté le 17 novembre 2004 par les jeunes élus du CCE pour sceller, pour des millénaires, l’amitié entre toutes les générations.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans les coulisses, c’est l’effervescence. Les spectateurs sont installés.  Le spectacle peut commencer…

 

La responsable de l’atelier vient d’abord présenter le programme de cette séance.

Il comprend deux parties.

Dans la première, les artistes présenteront des extraits d’une pièce du dramaturge, metteur en scène et acteur français Frédéric Sonntag. Une vision glaçante d’un monde futur sous surveillance permanente d’un pouvoir en est le thème. Le monde sombre dans la folie.

Dans la deuxième, des extraits de différentes oeuvres de l’acteur, dramaturge, metteur en scène, réalisateur et scénariste Jean-Michel Ribes y figurent. Entre autres, nous y verrons ” Les brèves de comptoir “, recueil de “perles” de piliers de comptoir écrit par J-M Gourio et adapté au théâtre par Jean-Michel Ribes.

 

La première partie se compose de trois extraits : En de bonnes mains, Un contrôle sévère, Les surveillants surveillés.

Mais silence, les acteurs entrent en scène…

 

 La deuxième partie.

 ” Les rumeurs “.

Au début, un homme demande un renseignement à une femme. Un témoin de la scène décrit l’évènement à une personne qui , à son tour, le raconte à une autre qui…

…La peur grandit et conduit au drame

 

” Modigliani “

 

” Les brèves de comptoir “

 

Hélas, la représentation s’achève. Un tonnerre d’applaudissements retentit.

Remerciements des acteurs

 

Quoi de plus sympathique, après un si agréable spectacle, que de partager de bonnes galettes.

 

Nos félicitations à Eliane, Claudine, Gérald, Nathalie, Simone et Dominique pour la qualité de leur interprétation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Simone était appréciée de tous et elle va nous manquer.

Elle participait à tout, s’intéressait à tout !

Elle connaissait tous ces textes au ” petit théâtre “,

Avec sa casquette de pâtissière, elle nous régalait de ses cakes aux olives, de ses succulentes génoises …,

Toujours présente aux rencontres intergénérationnelles,

Ensuite jardinière les mains dans la terre avec les enfants des écoles,

Passionnée de travaux créatifs, elle décorait les tables de réception festives,

Et puis elle ne ratait jamais l’atelier relaxation qu’elle appréciait particulièrement car, en effet au bout de 3′ on l’entendait ronronner…

Quant à l’atelier tricot- goûter, on n’a jamais su si elle venait tricoter, crocheter … ou goûter…

Une perle de p’tite bonne femme !

 

 

 

Quelques souvenirs en images de notre amie Simone…

Année 2017

Fête intergénérationnelle : l’Arbre-mémoire Fête du beaujolais

 

Année 2018

Représentation de l’atelier théâtre Représentation de l”atelier théâtre Pique-nique à l’étang

 

Au repas de fin d’année: avec sa fille Nathalie

 

Année 2019

Représentation de l’atelier théâtre Représentation théâtrale Troc aux plantes de printemps

 

Année 2020

Représentation de l’atelier théâtre

 

Année 2021

Aux 15 ans de l’association Au repas de fin d’année

 

Année 2022

Les membres de l’atelier relaxation
Décoration de la table pour le beaujolais
Repas de fin d’année : arrivée au restaurant

 

Année 2023

Au cours de la représentation de l’atelier théâtre

à l’Arbre-mémoire Préparation du pique-nique

24 juillet : fête surprise pour ses 90 ans

Sortie à Lille ( octobre ) Au repas du Beaujolais nouveau ( novembre )

 

 

Au revoir Simone…

 

 

 

 

 

 

 

Une fois encore, les citadines en charge de la décoration ont créé un ensemble élégant et accueillant.

Cette belle présentation n’est que le prélude.

Quelques derniers préparatifs

Notre cuisinier

Tout est prêt ! La fête du Beaujolais peut commencer…

Discours de bienvenue et de remerciements de Bernard à Mr Bouche et Mmes Grossi, Digard et Pélabère

Discours de Monsieur Le Maire

 

Malheureusement, à leur grand regret, les emplois du temps de Mr Bouche et Mmes Grossi et Digard ne leur permettent pas de se joindre à nous pour le repas.

 

Une dernière goutte de café ou de thé pour terminer un excellent repas et c’est dans une joyeuse ambiance que vaisselle et rangement clôturent notre fête du Beaujolais.

 

 

Il est 7h du matin, il fait nuit. Quelle agitation devant le Centre Culturel ! Allez les Citadines, montons dans le car et en route pour notre sortie annuelle !

Quelques bénévoles du Secours populaire, fidèles participantes, et des membres de l’association ” Ensemble et solidaire ” se sont joint(e)s à nous pour découvrir Lille.

Arrivés à destination, nous faisons un bref arrêt devant l’Office du tourisme pour accueillir le guide qui va faire le commentaire du ” circuit panoramique “.

Il nous explique l’origine du nom de la ville.

          C’est en 1066 que le nom ” L’Isle ” apparaît dans une charte de dotation de la collégiale Saint-Pierre par Baudouin V, comte de Flandres, propriétaire d’un château sur une ile de la Deûle.

D’ailleurs,au cours du parcours, nous longeons pendant un moment une grande aire de promenade ombragée aménagée sur les berges de la Deûle .

La Porte de Paris Le Beffroi

La Porte de Paris : cet Arc de Triomphe a été érigé de 1685 à 1692 pour célébrer la prise de la ville par Louis XIV en 1667 ; il remplace l’ancienne Porte des Malades qui s’intégrait dans l’enceinte, depuis le Moyen Age. Côté faubourg, c’est une arcade décorée des armes de Lille (un lys) et de la France (deux lys) avec, au sommet, un médaillon représentant la Victoire qui s’apprête à couronner Louis XIV. Côté ville, la porte ressemble à un pavillon.

Le Beffroi : inauguré en 1932 ; c’est le plus haut ( 104m ) beffroi civil d’Europe, de style Art.déco et architecture néo-renaissance flamande, en briques rouges et béton “façon pierre sculptée “, surmonté d’un phare tournant ; il est classé au Patrimoine mondial de l’U.N.E.S.C.O.

Nous voilà de retour à l’Office du tourisme. Tout le monde descend …

Quelques renseignements concernant l’Office : il est hébergé dans le Palais Rihour qui fut construit par le duc de Bourgogne, Philippe Le Bon, au XVème siècle.

 

Et maintenant, poursuivons à pied…

 

Au cours de la traversée de ce grand terre-plein, le guide signale que Lille s’enorgueillit du premier métro entièrement automatisé mis en service en 1983.En face, la rue de Béthune où se situe le restaurant ” Aux moules de Lille ” Sur l’arrière de l’Office, la chapelle de l’ancien palais Rihour.

Continuons d’avancer ! Nous atteignons la Grand’Place (place du Général-De-Gaulle) au centre de laquelle se dresse la colonne de la Déesse (3m de haut) érigée en 1845. Elle tient un boutefeu qui symbolise la résistance héroïque de la ville lors du siège par les Autrichiens, en 1792, et porte une couronne représentant les remparts.

 

Cette place est une vrai merveille. Nous y découvrons un ensemble de différents styles allant du baroque à la renaissance flamande mais qui s’harmonisent.

Sur la droite, la plus grande librairie de France à l’enseigne du Furet de France

Mais quel est ce magnifique bâtiment derrière lequel nous apercevons le Beffroi ?

Approchons nous !

Au-dessus de la fenêtre droite est gravé 1653, date de la construction

C’est la Vieille Bourse, un édifice richement décoré dans le style baroque dont la cour intérieure rectangulaire abrite fleuristes et bouquinistes construite en 1653 à la demande de commerçants, entourée de 24 maisons à mansardes. Au-dessus de la porte, nous voyons l’emblème de la ville (une fleur de lys bleue sur fond rouge) encadré de deux lions.

Sur cette même place, nous découvrons le siège général du quotidien “La voix du Nord”. Au sommet de ce bâtiment figure trois femmes. ce sont les Trois Grâces qui représentent les trois provinces de la région : Artois, Flandre et Hainaut. Sous chaque fenêtres est gravé le nom de la ville d’un correspondant.

 

Nous voici maintenant sur la place du Théâtre.

Opéra de Lille, début du XXème, de style néo-classique

Représentation du Sonneur de cloches qui, autrefois, annonçait l’ouverture de la Bourse Nouvelle Bourse (chambre du commerce) avec Beffroi, de style néo-flamand, et son carillon qui sonne aux heures d’ouverture

Nous terminons la visite par la rue Esquermoise bordée de maisons du XVIIème et XVIIIème. Sur la maison de l’angle, le guide attire notre attention sur sa façade. Deux boulets de canon y sont incrustés, vestiges de batailles sous Louis XIV, et qui n’ont pu être extraits lors de la restauration. Il nous fait aussi remarquer les statues : les statues couples qui s’embrassent ou se tournent le dos délimitent des appartements.

En face, à l’angle de la rue Grand Chaussée, une belle enseigne dorée est accrochée sur le bâtiment. A cette époque, les maisons n’avaient pas de numéro et les enseignes permettaient d’identifier leurs habitants.

Il est l’heure de quitter notre sympathique guide pour rejoindre le restaurant “Aux moules de Lille”. Situé près de la Grand’ Place, c’est une brasserie dans un cadre 1930 (art déco.)

 

Après une pause bien agréable, nous repartons pour une visite de l’Hospice Comtesse fondé par Jeanne de Constantinople, comtesse de Flandre. Elle fit édifier un hôpital, en 1237, pour le salut de son mari Fernand de Portugal prisonnier à Bouvines. Ce bâtiment incendié en 1468 est reconstruit plus grand au XVIIème et XVIIIème siècle. Il devient un hospice en 1789 puis un orphelinat. Actuellement, c’est un musée régional d’Histoire et d’Ethnographie, un lieu d’expositions et de concerts.

Nous franchissons un splendide portail à bossages de 1649 et pénétrons dans la cour.

La visite débute dans l’aile droite de la fin du XVème et surélevée au XVIIème. Meubles et objets d’art évoquent l’atmosphère d’une fondation pieuse du XVIIème.

La cuisine est revêtue de carreaux bleutés de Hollande et de Delphes

Derrière les deux portes du haut se trouve l’endroit où les denrées étaient fumées.

Dans la salle à manger, nous pouvons admirer une oeuvre de Jan Brueghel l’Ancien : médaillon avec Vierge à l’Enfant. Il est le créateur d’un motif de décoration, celui de la guirlande sacrée entourant une Vierge à l’Enfant. Grand connaisseur en botanique, il est réputé pour avoir peint fidèlement plus de 200 espèces de fleurs.

Dans cette même salle se trouve une cheminée dont le manteau baroque encadre une Nativité du XVIème siècle.

La salle suivante est le parloir orné de sobres lambris. Des ex-voto (remerciements de riches familles pour la guérison d’enfants) du XVIIème, une collection d’objets et pots pour la pharmacie, une toile évoquant un moment de la vie des religieuses, des portraits de bienfaitrices dont un de Jeanne de Constantinople y sont rassemblés. Une petite pièce, rare pour l’époque, est particulièrement remarquée: des toilettes !

Remarquez l’encadré qui donne le “mode d’emploi”

Le salon de la Prieure, tout en boiseries Louis XIV, fait suite.

Vue sur le jardin de simples, plantes aromatiques et plantes médicinales

 

Dans la pièce suivante : la presse pour repasser les draps

Nous nous rendons ensuite au premier étage. Cet ancien dortoir au plafond à poutres sculptées présente peintures flamandes et hollandaises du XVIIème , etc…

Globe céleste avec les signes du zodiaque

Globe terrestre

Mais le temps passe. Il va falloir rejoindre le lieu de rendez-vous avec notre car. Avant, certains en profitent pour revoir quelques belles et riches boutiques ou faire des achats. Un petit groupe décident de pousser jusqu’à la cathédrale Notre-Dame de la Treille.

 

L’impression générale sur Lille : c’est une très belle ville, vivante, pleine d’énergie, avec beaucoup de touristes et d’étudiants de toutes nationalités, avec des commerces animés dont certains très luxueux.

Un exemple : la pâtisserie Méert où le Général de Gaulle, né à Lille et résident jusqu’à 16ans, venait acheter ses gaufres

 

P-S : merci à Annie-Claude pour sa participation.